C’est un dispositif fiscal conçu pour protéger le patrimoine français et notamment lyonnais. Cette loi a pour but de favoriser la rénovation des bâtiments situés dans des secteurs historiques. Elle permet de réduire une quote-part des travaux de son impôt à payer. La colline de Fourvière, les secteurs de Saint Paul, Saint Jean, les pentes de la Croix Rousse ont conservé de nombreux immeubles historiques grâce à la loi Malraux à Lyon.
Comment en bénéficier ?
Le bien situé à Lyon doit faire partie d’un site patrimonial remarquable faisant l’objet d’un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine. Lyon compte plus de deux millions d’habitants et doit répondre à un énorme défi, faire face à la demande qui naît de son attractivité et de l’évolution sociétales. C’est une ville dynamique, en pleine croissance économique avec des secteurs phares comme les banques, le commerce, les nouvelles technologies. A deux heures des pistes de ski des Alpes, de trois heures des plages de la Méditerranée, Lyon est une agglomération idéale. Des secteurs ont été sauvegardés et mis en valeur et éligibles à la loi Malraux.
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Faciliter la restauration des biens immobiliers anciens, classés
La loi Malraux permet aux propriétaires d’immeubles anciens qui ont fait l’objet d’une restauration complète et d’une mise en location de déduire de leur revenu global le déficit financier résultant des travaux réalisés et des intérêts d’emprunts dans la limite des 100.000 euros. Créée en 1962 par André Malraux, cette loi protège le patrimoine historique et soutient sa restauration dans des zones bien définies. Trois objectifs sont associés à cette loi Malraux, réduire fortement l’emprunt sur le revenu, acquérir un bien de prestige, faire fructifier son patrimoine. A Lyon, le quartier du Vieux Lyon est classé secteur sauvegardé , les pentes de la Croix rousse sont quant à elles classées en zone de Protection du Patrimoine architectural, urbain et paysager.
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